Au Japon, l'amour et le sexe sont dans de sales draps. Pour les jeunes Japonaises, coucher avec son partenaire serait devenu « ennuyeux ». Quant aux hommes, ils préfèreraient les relations
virtuelles. Résultat, 50% des Japonais (de 15 à 49 ans) avouent ne faire l'amour qu'une fois par mois (contre 30% il y a 10 ans). Moins d'amour, moins de sexe et forcément moins d'enfants. Un
problème pris très au sérieux par les autorités nippones car le pays vit aujourd'hui la pire crise démographique de son histoire. Le Japon perd 200 000 habitants par an. A ce rythme, un tiers de
sa population pourrait disparaître d´ici un demi-siècle
Comment expliquer une telle désaffection pour les relations amoureuses et sexuelles au pays du soleil levant ? Travail éprouvant, fatigue, stress, problèmes économiques, passion pour la
technologie et les jeux vidéo… Un environnement pas vraiment favorable pour rencontrer l'amour, trouver des partenaires et vivre ses désirs pour de vrai. Si les Japonais ont de plus en plus de
mal à passer à l'acte, c'est aussi parce que l'univers virtuel prend souvent le pas sur la réalité.
Mangas érotiques, jeux vidéo coquins, poupées en silicone, petites amies digitales, le business du sexe virtuel tourne à plein régime. Le Japon est même l'un des premiers producteurs de films
pornos au monde. Et les hardeurs nippons, comme Ken Shimizu, que nous avons suivi, sont entraînés comme des superchampions. Certains tournent jusqu'à 100 films par an.
Côté amour, tendresse et mariage, le pays a développé une industrie unique en son genre. Il y a les « solo weddings », des jeunes femmes en robe de mariée qui prennent la pose devant les
photographes, le tout sans fiancé à leur bras ! Des agences spécialisées facturent cette prestation 2 000 euros, le prix d'un conte de fée sans contrainte ni engagement à la clé. Il existe aussi
des « cafés câlins » où des jeunes hommes payent pour s'allonger chastement auprès d'une hôtesse et poser leur tête sur ses genoux ! Quant aux Japonaises, elles peuvent louer un escort boy, pour
une heure ou une après-midi, juste pour une promenade main dans la main, rien de plus. Une prestation très demandée au printemps, lorsque les cerisiers sont en fleurs.
Le dernier numéro de Fluide Glacial (Août 2015), en plus d'avoir une couverture de très bon gout pour ce blog, présente un article très complet sur les romans pornos japonais, autremenent appelés
pinku eiga.
Le pinku eiga(ピンク映画?,
parfois transcrit pink eiga, pinku-eiga ou encore pink-eiga) signifie littéralement « cinéma rose » et désigne une forme de cinéma érotiquejaponais. Après 1971, les studios
Nikkatsu appelèrent roman porno leurs pinku eiga.
Althea Rae Duhinio Janairo naît à Honolulu, Hawaï
(États-Unis). Elle a des origines philippine, chinoise et espagnole. Petite, elle souhaite devenir chanteuse. Elle
participe notamment à l'émission Star Search à l'âge de 17 ans. Elle est éliminée dès le premier tour. Elle est
cependant repérée par un producteur de cinéma local et s'oriente alors vers une carrière cinématographique. Son premier rôle est celui d'Amy dans le film de Jack Bravman, Zombie Nightmare,
en 1986. Elle prend alors le pseudonyme de Tia Carrere.