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Le jeu Dead or Alive Xtreme 3, lancé avec le Playstation VR, propose au joueur d’assaillir sexuellement une femme qui l’implore d’arrêter. Un concept scandaleux qui pousse à s’interroger sur les
limites à fixer à la réalité virtuelle.
Depuis ses débuts, la saga Dead or Alive a toujours été outrageusement sexiste et irrespectueuse vis-à-vis des femmes. Petites culottes apparentes, formes exagérément généreuses… la pérennité de
cette série vidéo-ludique repose en grande partie sur ses combattantes en petite tenue, hyper-sexualisées, alimentant les fantasmes de joueurs aux mœurs douteuses.
Le studio Koei Tecmo ne s’est jamais privé d’utiliser les charmes de la gent féminine pour séduire l’utilisateur, allant jusqu’à décliner son jeu de combat en simulateur de beach-volley, mettant
en scène des rencontres entre créatures plantureuses affublées d’un bikini. Dans Dead or Alive Xtreme 3, pas question de pratiquer les différents arts martiaux pour triompher d’ennemis
redoutables venus des quatre coins du monde.
Dans ce spin-off, les personnages féminins de la série sont en vacances sur l’île privée d’un homme riche et puissant, pour prendre du bon temps et faire de nouvelles rencontres. Si toutefois
proposer au joueur d’incarner une jolie femme en maillot de bain reste acceptable, DoA vient de franchir un cap sordide en louant la culture du viol.
Avec la sortie du Playstation VR, prévue pour le 13 octobre prochain, le jeu Dead or Alive Xtreme 3, dernier opus en date de la saga, bénéficiera d’une mise à jour dédiée à la réalité virtuelle. Baptisée Dead or Alive Paradise VR, cette mise à jour propose toute une série d’expériences en RV, proposant au joueur d’assouvir ses bas instincts en se livrant au harcèlement sexuel de femmes non consentantes.
L’une de ces expériences consiste à molester le personnage de Kasumi, vêtue d’un bikini, alors même qu’elle proteste et implore le joueur d’arrêter. À l’aide des contrôleurs de mouvement Playstation 4, l’utilisateur palpe les formes de la jeune femme, tandis que celle-ci s’évertue à lui dire qu’elle n’aime pas ça et lui ordonner d’arrêter. Le jeu pousse même l’usager à poursuivre sa victime pendant tandis qu’elle essaye de s’enfuir.
Il est d’autant plus choquant de voir une expérience si répugnante accompagner la sortie du Playstation VR, pourtant dédié au très grand public, incluant des jeunes mineurs hautement
influençables. Pour Koei Tecmo, il s’agit seulement d’un problème culturel. Selon le studio, Dead or Alive Xtreme 3 est « peut-être trop sexiste pour les marchés américains et européens
».
Si la réalité virtuelle permet d’expérimenter des réalités alternatives, de donner vie à la fiction, et par extension aux fantasmes en tout genre, on peut se demander quelles sont les limites à
fixer. À n’en point douter, des simulateurs de viol, de meurtre ou d’attentats en RV verront le jour tôt ou tard. Ces expériences malsaines ne seront sans doute pas proposées sur les plateformes
de distribution officielles, mais circuleront sur internet de façon détournée. Sur le long terme, de tels concepts risquent de créer des monstres, et cette fois dans le monde réel.